Grand froid à Strasbourg

Hello !

Pour tout vous dire, j’avais hâte d’écrire cet article. Comment mentionner la France sans l’Alsace, son côté vieille ville, qui rappelle un peu l’Allemagne mais pas trop. Les célèbres maison à colombages, les cigognes (que je n’ai pas beaucoup croisé d’ailleurs), les flammenkuche, en bref toute la culture et l’aspect du Nord-Est de la France.

dscn8051 dscn8039

dscn8060

Alors, le temps d’un samedi, ma copine Pauline et moi, on a bravé le grand froid et on a joué les touristes. Bien sûr, quelques magasins ont croisé notre route, il fallait bien que l’on se réchauffe puisque, malgré les collants et les 3 paires de chaussettes, le froid a bien failli nous vaincre.

dsc09274 dscn8101

dscn8047

On a fait les classiques: la Petite France, la Cathédrale, les petites rues tellement belles que l’on si perd, la Place Kléber. Tout ça en dégainant nos appareils photos et en finissant avec les mains gelées. Mais Strasbourg en vaut la peine.

dscn8077 dscn8079

dscn8088

img_2476

dscn8099

img_2505 img_2507

dsc09266

dscn8036

Isaline ♥

LE Come Back + Revue ‘Je suis une fille de l’hiver’

Hello !

Avant toute chose, je vous souhaite le traditionnel Bonne Année avec tout ce qui s’en suit, notamment au niveau de la santé, de la réussite, de vous surpasser, d’accomplir vos résolutions si vous en avez. Passons ensuite au vif du sujet. Rien qu’en écrivant 3 lignes, je sens que le blog m’a manqué. Comme je le disais dans le dernier article au mois de novembre, mon organisation avec la Fac n’est pas encore au point, puis je n’ai pas passé une période très sympathique, bref, plein de facteurs qui n’était pas propice à de nouveaux posts sur le blog. Oui j’aime écrire et partager mais comme il se doit, c’est donc pourquoi j’ai pris le prétexte de la nouvelle année, du nouveau semestre de la Fac pour tout recommencer du bon pied. Si jamais je vous ai manqué, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram où je poste assez souvent.

Pendant mon absence, vous n’avez surement pas dû oublier mon amour pour les livres ? Et bien mon premier article de cette nouvelle année va traiter une fiction que j’ai croisé au hasard en me baladant à la Fnac. J’aime lire des histoires un peu hors du commun, mais pas trop, par exemple la science-fiction, c’est pas vraiment mon truc. Je suis une fille de l’hiver traite un sujet encore peu traité à mon goût, il s’agit de l’anorexie mentale.

dscn8260-jpg-bis

Lia et Cassie étaient amies depuis l’école. « Filles de l’hiver », elles ont grandi prisonnières de corps fragiles et concurrentes dans la course morbide à la minceur . Elles ont 18 ans maintenant, et leurs chemins se sont séparés. Malgré cela, Cassie a appelé Lia 33 fois la nuit de sa mort. Et Lia n’a jamais répondu.

Là voici seule à présent, hantée par les souvenirs, ravagée par la culpabilité et toujours obsédée par la maigreur. Commence un long monologue intérieur, poétique et fiévreux, si juste et nécessaire. 

Alors, il ne faut pas s’attendre à lire 300 pages de joie, c’est un livre assez dûr, surtout que l’on est dans la tête de Lia,et donc que l’on suit toutes ses pensées rongées par ses démons. Pendant une grande partie du livre, surtout vers la fin, je sentais que tous les événements où même les pensées de Lia n’étaient pas expliqués clairement. Est-ce que c’était voulu par l’auteur pour correspondre avec les troubles de Lia ? C’est la question que je ne cesse de me poser. Sur cette même continuité, je n’ai pas réussi à cerner si Lia était réellement triste de la mort de sa meilleure amie. Certes, on lit qu’elle est rongée par le souvenir de Cassie, celle qui a débuté le trouble chez les 2 amies, mais toutes ses émotions sont vraiment fouilli.

dscn8264-bis

Même si nous sommes « coincés » dans la tête de Lia, on a tout de même un contact extérieur constant, avec ses parents, les gens qu’elle peut rencontrer, mais je ne sentais pas une attention particulière de la part de ses parents, même si ils sont très occupés par leur boulot. Je trouve Lia assez livrée à elle même alors que l’on apprend qu’elle a déjà fait des allers-retours dans des centres spécialisés. Malgré le détachement qu’elle apporte à ceux qui l’entoure, comme quand elle appelle sa mère ‘Le docteur Marignan’, à certains moments, on la sent fragile, surtout à la fin du livre.

En étant dûr, j’ai trouvé que ce livre, même si c’est une fiction, nous montre le côté sombre des troubles alimentaires et de l’anorexie que l’on ne comprend pas forcément en ce plaçant à l’extérieur. J’ai trouvé le travail de l’auteur énorme, puisqu’elle ne dit pas s’être inspiré d’une expérience personnelle, mais celle d’autres personnes. Je pense me pencher sur d’autres de ces livres, en espérant être aussi touchée que par Je suis une fille de l’hiver.

dscn8268-bis