Hello !
Avant toute chose, je vous souhaite le traditionnel Bonne Année avec tout ce qui s’en suit, notamment au niveau de la santé, de la réussite, de vous surpasser, d’accomplir vos résolutions si vous en avez. Passons ensuite au vif du sujet. Rien qu’en écrivant 3 lignes, je sens que le blog m’a manqué. Comme je le disais dans le dernier article au mois de novembre, mon organisation avec la Fac n’est pas encore au point, puis je n’ai pas passé une période très sympathique, bref, plein de facteurs qui n’était pas propice à de nouveaux posts sur le blog. Oui j’aime écrire et partager mais comme il se doit, c’est donc pourquoi j’ai pris le prétexte de la nouvelle année, du nouveau semestre de la Fac pour tout recommencer du bon pied. Si jamais je vous ai manqué, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram où je poste assez souvent.
Pendant mon absence, vous n’avez surement pas dû oublier mon amour pour les livres ? Et bien mon premier article de cette nouvelle année va traiter une fiction que j’ai croisé au hasard en me baladant à la Fnac. J’aime lire des histoires un peu hors du commun, mais pas trop, par exemple la science-fiction, c’est pas vraiment mon truc. Je suis une fille de l’hiver traite un sujet encore peu traité à mon goût, il s’agit de l’anorexie mentale.
Lia et Cassie étaient amies depuis l’école. « Filles de l’hiver », elles ont grandi prisonnières de corps fragiles et concurrentes dans la course morbide à la minceur . Elles ont 18 ans maintenant, et leurs chemins se sont séparés. Malgré cela, Cassie a appelé Lia 33 fois la nuit de sa mort. Et Lia n’a jamais répondu.
Là voici seule à présent, hantée par les souvenirs, ravagée par la culpabilité et toujours obsédée par la maigreur. Commence un long monologue intérieur, poétique et fiévreux, si juste et nécessaire.
Alors, il ne faut pas s’attendre à lire 300 pages de joie, c’est un livre assez dûr, surtout que l’on est dans la tête de Lia,et donc que l’on suit toutes ses pensées rongées par ses démons. Pendant une grande partie du livre, surtout vers la fin, je sentais que tous les événements où même les pensées de Lia n’étaient pas expliqués clairement. Est-ce que c’était voulu par l’auteur pour correspondre avec les troubles de Lia ? C’est la question que je ne cesse de me poser. Sur cette même continuité, je n’ai pas réussi à cerner si Lia était réellement triste de la mort de sa meilleure amie. Certes, on lit qu’elle est rongée par le souvenir de Cassie, celle qui a débuté le trouble chez les 2 amies, mais toutes ses émotions sont vraiment fouilli.
Même si nous sommes « coincés » dans la tête de Lia, on a tout de même un contact extérieur constant, avec ses parents, les gens qu’elle peut rencontrer, mais je ne sentais pas une attention particulière de la part de ses parents, même si ils sont très occupés par leur boulot. Je trouve Lia assez livrée à elle même alors que l’on apprend qu’elle a déjà fait des allers-retours dans des centres spécialisés. Malgré le détachement qu’elle apporte à ceux qui l’entoure, comme quand elle appelle sa mère ‘Le docteur Marignan’, à certains moments, on la sent fragile, surtout à la fin du livre.
En étant dûr, j’ai trouvé que ce livre, même si c’est une fiction, nous montre le côté sombre des troubles alimentaires et de l’anorexie que l’on ne comprend pas forcément en ce plaçant à l’extérieur. J’ai trouvé le travail de l’auteur énorme, puisqu’elle ne dit pas s’être inspiré d’une expérience personnelle, mais celle d’autres personnes. Je pense me pencher sur d’autres de ces livres, en espérant être aussi touchée que par Je suis une fille de l’hiver.